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lundi 14 avril 2014

Le racisme à déraciner dans la cité !

Une théorie qui est scientifiquement injustifiable et, en soi, plus nuisible que d'être utile à l'humanité mérite absolument d'être éradiquée. Qu'en est-il alors pour le racisme, considéré comme un escalier idéologique dont les marches représentent les différentes races d'homme qui, avec les blancs placés au sommet, sont superposées suivant des critères politiques et économiques et selon une logique illogique de "pureté" de races ? Cette doctrine est-elle scientifiquement bien fondée ? Qu'est-ce qu'elle apporte comme complément utilitaire à notre monde ? Devrait-elle y avoir droit de cité ? Est-il possible d’en finir avec une telle théorie qui continue malheureusement à s'imposer dans nos milieux ? 


            Il est clair que la hiérarchie raciale, établie par les racistes, n'est élaborée sous base d'aucun vrai calcul scientifique. En effet, les faits naturels et culturels utilisés, de façon toute confuse, par ces théoriciens en vue de la justification scientifique de leur théorie, ne sont absolument pas de mise. Tout être humain est obéit

globalement à une même loi naturelle quant à ce qui a rapport à la structure et au fonctionnement de leur organisme et physiquement ressemblé par rapport aux animaux. La différence raciale n'a donc jamais une cause naturelle ou biologique. Elle aurait beaucoup plus de sens si intellectuellement les blancs étaient effectivement des êtres supérieurs par nature. Or jusqu'à présent aucune recherche scientifique ne prouve l'existence d'aucun germe génétique d'intelligence supérieure ou inférieure d'aucune race (1). Il y a dans toutes les races, des ignorants et des savants et même des surdoués. On reconnaît en d'autres termes, qu'il existe des gens ayant des aptitudes naturelles et intellectuelles plus développées que d'autres mais ce n'est point un cas exclusivement lié à la race blanche considérée comme soi-disant race supérieure. D'ailleurs, ces aptitudes ont évidemment leur limite et c'est une réalité qui est profondément soudée à la nature de l'homme en général. Nous sommes tous par conséquent sur un même pied d'égalité en tant qu'être. En ce sens, le problème de l'inégalité raciale, posé par les racistes, n'a aucun fondement scientifique basé sur des faits naturels.

            Si l'on ne peut s'appuyer sur ces derniers pour prouver scientifiquement le bien-fondé du racisme, il est autant pour les faits culturels qui émanent de nous-mêmes puisqu'ils naissent de nos habitudes et de nos productions. Car, étant nos produits, ces faits ne sont pas immuables ni inaccessibles à nos semblables. Ils ne sont pas immuables parce que certains d'entre eux peuvent disparaître à travers l'histoire et d'autres peuvent du même coup apparaître ; ce qui explique alors leur instabilité : La culture grecque d’aujourd’hui n'est pas comme elle était intégralement dans l'antiquité. Elle subit à coup sûr des modifications à travers le temps. Les faits culturels sont accessibles à nous tous du fait que n'importe quel individu peut se familiariser à une culture qui lui est étrangère sans être pourtant ''dénaturé'' en tant qu'être. Ainsi un français qui vit en Haïti depuis plus d'une trentaine d'années devient d'emblée haïtien même s’il n’est pas naturalisé stricto sensu. Il ne le devient pas naturellement parce qu'il n'existe pas une nature haïtienne comme non plus une nature française maisculturellement parce qu'il évolue pendant si longtemps dans une culture qui influence automatiquement sa pensée et ses actions. A cet effet, le racisme, d'une part, ne peut pas être, en tant que théorie conçue logiquement pour une durée stable, fondée sur des faits culturels étant cependant instables et de l'autre perd tout son sens du fait que la réalité culturelle qui partage les hommes entre eux ne touche jamais leur nature.  Tous les hommes se ressemblent, à en croire le philosophe chinois, Confucius, seules leurs coutumes les séparent. C'est-à-dire, ils sont tous sur un même horizon en tant qu'être humain à cause de leur nature même s'ils sont différents en tant que peuples à cause de leur culture. Donc et du point de vue culturel ou social et du point de vue naturel ou racial, le racisme n'est jamais scientifiquement prouvé ni prouvable.

            Le problème du racisme ne peut pas être posé uniquement en termes d'absence de preuve scientifique mais aussi en celui d'une doctrine n'ayant aucune portée raisonnable. Cette théorie n'a qu'une valeur très particulière puisqu'elle n'est valable que pour ses tenants ou ses partisans. Elle ne reçoit jamais la bénédiction de la population mondiale parce qu'elle ne lui est en rien favorable. Notre monde n'en est rien bénéficié en termes de développement social, politique, économique et culturel. Elle ne permet jamais de résoudre, par exemple, les différents problèmes auxquels sont toujours confrontés, les pays du tiers-monde. Elle ne fait au contraire qu'empirer leurs plaies. Nos plaintes contre elle, ne doivent pas être motivées uniquement par l'absence totale de son utilité envers l'humanité mais surtout par ses enjeux dangereux et nombreux.

            Elle a toujours été une couche d'air nocif respiré par ses opposants ou tous ceux qui se trouvent, en dehors de leur gré, sur sa trajectoire. Une nocivité qui peut être expliquée par la discorde, la haine, l'égoïsme, la misanthropie, l'entre-déchirement, la guerre, le génocide... manifestés partout et sans arrêt. Elle ne consiste franchement qu'à briser tout pont qui devrait nous rapprocher l'un de l'autre, à détruire en nous tout germe d’amour fraternel étant l'une des conditions indispensables pour le bon fonctionnement de notre vie en communauté, à déchirer dit autrement, nos tissus sociaux qui devraient nous souder de manière perpétuelle puisque nous sommes contraints à vivre en société en tant qu’animal politique selon Aristote. Avec le racisme, les hommes deviennent intolérants, des ennemis jurés à l'égard de leur propre semblable. On peut donc saisir dans une certaine mesure, le sens de la formulation de Hobbes dans le Léviathan : « l’homme est un loup pour l’homme ».  D'aprèsJoseph Arthur de Gobineau, qui souligne dans son livre, essai sur l’inégalité des races humaines, que toute véritable civilisation découle de la race blanche*, les races noires devraient être exterminées par celle-ci (2). D'ailleurs, on a un bon exemple avec les nazis qui ont massacré, en l’espace de trois ans, soit entre 1942 et 1945, plus de six millions juifs, qualifiés tout simplement de races nocives. Contre cette approche raciste de Gobineau, Anténor Firmin, avance, dans son livre : De l’égalité des races humaines qui devrait être lu avec délectation par tous les noirs et même tout autre opposant du racisme, que « M. de GOBINEAU n'alla pas si loin mais il s'imagina que c'est un peuple blanc de l'Asie qui est venu civiliser les égyptiens en leur infusant la vertu et l'influence régénératrice du sang caucasique. Mais ce sang serait-il resté inefficace dans toutes les nations blanches d'alors, pour ne produire ses résultats que là où il a été contaminé par la race maudite de Cham ? » (3)... Aussi lance-t-il, ses flèches critiques contre d’autres approches européennes comme celle de Ernest Renan dans ses Dialogues philosophiques : « Les hommes ne sont pas égaux, les races ne sont pas égales. Le Nègre par exemple est fait pour servir aux grandes choses voulues et conçues par le blanc » (4).   Contre qui ou quoi serait-on pêché si, face à cela, on maudit les religions chrétiennes qui restent sans mots dits, alors qu’elles devraient être, étant sous la direction d’un Dieu Créateur unique en lui-même, une Institution unificatrice pour l’homme en général ?**. Etant donné qu’aucun médecin n’est encore disponible dans la clinique réconciliatrice, n’est-ce pas donc à nous, nous les Nègres surtout, de soigner nos propres blessures racistes ? 

            Il importe de souligner que la montée au pouvoir du Président Barack Obama aux Etats Unis, ne met en rien un terme au racisme, comme le prétendent beaucoup d’individus. Il ne résout même pas, à mon avis, le problème de l’inégalité raciale sinon symboliquement du moins, il s’agit tout bonnement d’un pas décisif pouvant conduire un jour, non sans de grande difficulté, vers son anéantissement. Mais ce qui importe surtout, c’est qu’il marque un nouveau pas qui consiste à enlever ce mythe suivant lequel seuls les blancs peuvent, en vertu de leur prétendue supériorité par rapport aux autres races particulièrement les noirs, atteindre le sommet ou aboutir à des résultats extraordinaires pouvant marquer l’histoire de l’humanité. Obama, n’est pas le premier, bien entendu, à avoir, en ce sens, dérangé l’ordre des choses. Beaucoup de noirs ont déjà laissé leurs traces à travers l’histoire mondiale. Toussaint Louverture est, par mérite, le Premier des noirs, après avoir aboli sur toute la terre, l’esclavage en remportant généreusement par le biais de son armée indigène la victoire écrasante au dépend de l’armée napoléonienne, soit la plus puissante à l’époque. Sur le plan sportif, les noirs occupent toujours des places nobles. En boxeMichael Gérard Mike  Tyson, boxeur le plus riche du monde, le plus jeune champion du monde des poids lourd à l’âge de 20 ans et premier boxeur à avoir remporté un titre mondial dans la catégorie des poids lourds, a réalisé ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’ont pu faire (5). Actuellement c’est l’américain, André Berto qui, de souche hattienne, tient le ruban invincible dans la catégorie des poids moyens. En effet, il a détenu, dans cette catégorie, le titre du champion du monde et gagné sans aucune défaite, 24 combats dont 19 par KO(6). En basket, Michael Jordan, meilleur joueur de toute l’histoire du basket, reste, dirait-on, un personnage légendaire. Il est sans doute l’un des plus grands joueurs, tous les sports considérés, et de tous les temps (7).  Du coté de l’athlétisme, les africains sont quasiment imbattables même dans les plus grands championnats du monde come celui de l’Olympique (8) : Le marathonien Kenyan Samuel Kamau Wansiru, âgé de 21 ans, a remporté pour la première fois une médaille d’or aux jeux olympiques de 2008 parcourant 42 Km 195 en 2 heures 6 minutes 32 secondes soit un Nouveau record olympique selon la RFI (Radio France Internationale) qui fait de l’Afrique ‘’Reine du Marathon’’(9).  Sur le plan intellectuel, il suffit de citer Martin Luther King avec son plus célèbre discours intitulé : « Je fais un Rêve », prononcé le 28 Aout 1963 auprès d’une assistance de 250 000 personnes, à Washington devant le mémorial Lincoln, à l’heure d’un système ségrégationniste d’une dimension extrêmement élevée aux Etats-Unis. Cette phrase célèbre : « Je fais un rêve ! Et ce rêve, c’est qu’un jour tous les hommes se lèverons et comprendrons qu’ils sont faits pour vivre ensemble comme des frères… » qui constitue l’essence même de ce discours, va demeurer, 40 ans plus tard, dans l’esprit de tout un chacun (10). Léopold Sedar Senghor est le premier africain à gagner, par sa très grande capacité intellectuelle, une place à l’Académie française ou encore le premier africain ayant obtenu son agrégation de grammaire en 1935 (11) ; Aimé Fernand David Césaire, Jean Price Mars, Jacques Roumain dont le roman Gouverneur de la Rosée est traduit dans plus d’une vingtaine de langues. Nul ne peut oser sous-estimer la valeur de l'astronaute haïtien, Dieuseul Polidor, mort, âgé de 37 ans, dans une explosion de la navette spatiale Columbia en vol, à côté de six autres membres de l’équipage(12). Dans le monde musical, les noirs*** occupent le plus grand espace, par exemple, les plus célèbres musiciens du reggae, découlé de l’Afrique, restent encore des noirs tels : Bob Marley, Lucky Duby, Alpha Blondy …

La célébrité des noirs, à proprement parler, ne concerne pas seulement les hommes mais également les femmes. Citons par exemple, bien qu’elle soit considérée comme un personnage légendaire, la ‘’Reine du Saba’’ existée avant Jésus Christ. Elle était pour l’Afrique le symbole de la puissance et d’une très grande renommée. L’une de ses valeurs c’est le fait de se montrer toujours fière de la couleur de sa peau : « Je suis noire mais je suis belle »(13). Koko Tayor, originaire de Memphis (Tennessee) est une chanteuse de blues vraiment séduisante, souvent surnommée, « Reine du Chicago blues »(14). L’Américaine d’origine africaine, Shirley Jackson, est la première astrophysicienne de l’histoire. C’est elle qui a inventé l’accélérateur de particule dans le domaine nucléaire. Elle était à son époque, la seule noire admise à l’Université Harvard. On l’a choisie comme présidente de l’AAAS (Association Américaine pour l’Avancement de la Science) et comme présidente de l’Institut Polytechnique de Renneselear (15). Michaëlle Jean, Canadienne, originaire d’Haïti, est actuellement la Gouverneure Générale du Canada. C’est pour la première fois dans l’histoire de ce pays qu’une femme noire occupe une fonction d’Etat si noble (16). Aux Etats-Unis, on accueille pour la première fois, une afro-américaine en l’occurrence Michelle La Vaughn Obama, de son nom de jeune fille Michelle Robinson, en tant que Première Dame. La présence de l’avocate, à la Maison Blanche, est considérée comme une véritable révolution dans l’histoire politique américaine avec ce titre de « First Lady » longtemps gardé par les femmes blanches. 
            Je ne cite que ces noms là étant donné que je n’ai nullement l’intention de passer en revue tous ceux qui, en leur manière, ont fortement marqué, en tant que noirs, l’histoire de l’humanité. Leur est-il encore nécessaire d’atteindre un niveau nouveau comme la papauté pour qu’on puisse rejeter l’idée que les blancs sont surclassés dans l’échelle raciale humaine, sous base des statuts hautement privilégiés, des réalisations extraordinaires ou d’une capacité naturellement supérieure ? D’ailleurs, bien que je croie très fermement qu’il y aura un jour un Pape noir, est-il vraiment nécessaire de penser à cela comme un défi à relever sachant que ce ne sera qu’un simple argument additionnel prouvant que les noirs peuvent être à la hauteur de tout œuvre réalisée par les blancs ? En outre, se préoccuper à chercher à se justifier, en tant que noirs, comme étant tout aussi capables que les blancs pour des causes injustifiées et injustifiables que sont les approches racistes, n’est-ce pas là, l’idée de se diriger tout droit vers la caverne des irrationnels pour rejoindre ces obscurantistes obscurcis ?

En vertu de tous les exemples susmentionnés, on peut comprendre très clairement que cette théorie plutôt venimeuse est complètement vide de sens. Tout ce qui soutient alors que tel l’homme est, sous une base raciste, supérieure ou inferieure par rapport à tel autre, est le pire ennemi de la raison ou le défenseur farouche de la déraison. Si le rôle de la raison est d’éclairer, selon la philosophie rationaliste des Lumières, il est tout à fait impossible de réfléchir, en choisissant la voie des ténèbres, dans le but d’accoucher des idées logiques et judicieuses. Car on n’en sortira jamais puisque la raison qui soit cette torche recommandée pour venir en aide est l’opposé même des ténèbres. Il ne reste maintenant que l’instinct qui est lui-même une sorte de ténèbres déguisées. En effet agir par instinct c’est agir aux caprices d’une force transcendante qui n’obéit elle-même qu’à la dictée de ses propres désirs indésirables. En ce sens on ne peut s’attendre à rien d’autre que des effets macabres de cette théorie ténébreuse conçue par et pour les racistes et qui perdure dans nos beaux milieux. Ne devrait-on pas dès maintenant penser à réfléchir sur les conditions de possibilité de sa disparition, moins pour des causes relatives à la simple conception des théoriciens ou partisans de cette doctrine que pour ses fins désastreuses ? Se fermer dans le mutisme, face à ses effets, n’est ce pas donc une autre manière de faire plaisir aux racistes, d’admettre malheureusement leur vilaine position ? N’y aura-t-il pas risque de déboucher un jour sur des guerres atroces et très ouvertes partout à travers le monde faisant fi des conséquences néfastes de cette endémie humaine ? N’y a-t-il pas alors urgence extrême de s’engager dans des combats assez forts impliquant nécessairement la participation active et unanime de tout ce qui est frappé d'une manière ou d'une autre par ce fléau ?

Je crois que oui et de tels combats, de si grande envergure, supposent des armes très efficaces comme « l’éducation » et « la loi » afin d'aboutir sans violence aucune, au résultat escompté. Sinon on ne va pas faire mieux que certains racistes sanguinaires comme Hitler. Pour l'éducation, elle peut se faire à la famille, à l'école, à travers les médias, les ouvrages, le théâtre, la musique... en informant les gens, prioritairement les jeunes, sur les effets funestes du racisme dans le monde entier et sur la nécessité de lutter vigoureusement contre lui. Quant aux lois, devant avoir des valeurs surtout universelles, elles devraient être élaborées de façon désintéressée, par des organismes internationaux compétents-comme ceux qui défendent le respect strict des droits humains-, dans l'idée d'empêcher toutes les actions et tous les effets de cette doctrine sur toute la planète terrestre.  Par le biais de ces lois ne devant jamais être transgressées par quiconque et l'éducation de tous les jeunes dans le monde entier qui doit être faite de manière correcte et régulière, nous pouvons donc mener pacifiquement et fructueusement cette grande bataille contre cette théorie qui, étant le fruit amer de nos pensées, nous les hommes, peut être sans doute extirpée, au fur et à mesure, de notre monde puis qu'elle est loin d'être une réalité émanée de notre nature humaine. Demandons nous en ce sens, si le racisme n'est pas de notre nature que fait-il donc dans notre Nature ?

Résumé

Le racisme, théorie selon laquelle la race blanche est considérée comme étant supérieure par rapport aux autres races, est conçu en dehors des normes scientifiques. On ne peut en aucun sens prouver son bien-fondé. Sa cause n’est aucunement d’ordre biologique. Elle est plutôt idéologique. Cette doctrine est tout à fait inutile et surtout très dangereuse dans notre monde. Car ses effets sont de préférence mortels et créent, parmi nous, des atmosphères de discordance et de haines implacables. C’est pourquoi elle doit être forcément combattue sur toute la terre par chacun de nous en utilisant des instruments rationnels et opérationnels comme l’éducation et la loi.   

Mots clés : racisme, race, loi et éducation.

 Bibliographies 

  1. Joseph Arthur de Gobineau : Essai sur l’inégalité des races humaines, Éd. Pierre Belfond, 1967 (2) 
  2. Ernest Renan : Dialogues et fragments philosophiques, éd. Calmann-Lévy, 1876 (4),
     
  3. Joseph Athenor Firmin : De l'égalité des races humaines, Port-au-Prince : Éd. Panorama, 1963 ; Éd. Fardin, 1985. Nouvelle éd. présentée par Ghislaine Géloin, Paris : L'Harmattan, 2004 (3) 
  4. Journal :
    ·         Le nouvelliste : Article sur le Boxeur américain d’origine haïtienne, Berto André, publié, le 28 Mai 2009, lors de son passage en Haïti. (7) 
     
  5. Encyclopédies : 
    ·         
    Quillet (1),
    ·         
    Encarta, version 2008 (11), (14), (17)·         Wikipedia.(5), (7)  
  6. Sites internet consultés (sur google.fr) :
     
    1. http://www.haitiwebs.com/archive/index.php/t-24222.html (informations sur l’astronaute haïtien, Polidor Dieudonné) (12) 
    2. http://www.tv5.org/TV5Site/pekin2008/soutenez-vos-athletes.php(Informations sur les jeux Olympiques à Péquins en 2008) (8) 
    3. http://www.rfi.fr/jo2008fr/articles/104/article_71483.asp (Informations sur les jeux Olympiques à Péquins en 2008) (9) 
    4. http://tebawalito.unblog.fr/tag/femmes-noires-et-femmes-du-monde/(Informations sur les femmes noires et célèbres du monde) (13), (15), (16) 
    5. http://pagesperso-orange.fr/lannenec/poemes/reve.htm  (10)

Notes

*    Aussi déclare-t-il dans le livre : ‘’J'ai dit que les grandes civilisations humaines ne sont qu'au nombre de dix et que toutes sont issues de l'initiative de la race blanche.’’ :

Elles concernent les peuples Indiens, Egyptiens, Assyriens, Grecs, Chinois, Romains, Germaniques, Alléghéniens, Mexicains et péruviens.

**   Je voulais juste toucher cette partie sans avoir pourtant l’intention de la développer. Elle pourrait, de préférence, faire objet d’un autre article basé sur l’implication de la religion dans la situation esclavagiste de l’homme ou sa suspicion à l’égard du racisme, en faisant référence à des textes bibliques et des actes concrets posés par certains religieux racistes ne souhaitant pas, par exemple, voir un noir ou un juif assister à une messe (catholicisme) ou culte d’adoration (protestantisme) dans une même Eglise qu’eux.

*** Certains styles de musiques qui, comme le Jazz et le blues, sont aujourd’hui les préférences des Messieurs les Blancs et certains autres, convoités par la population mondiale comme le Hip-hop, sont tous l’œuvre des Noirs. Sinon ils y ont leurs touches les plus profondes. (17)

            Le blues a fait son apparition vers la fin du 19eme siècle. Elle tire son origine de la musique traditionnelle africaine et des chansons appelés ‘’Work Songs’’ des esclaves noirs des plantations de cotons au sud des Etats Unis. Citons des célèbres chanteurs comme : Muddy Waters, Leroy Carr, l’un des pionniers du blues Urbain, dans la première moitie du vingtième siècle. Parmi ses 200 compositions enregistrées, certaines comme, ‘’How long, How long’’, ‘’Blues before sunrise’’ sont arrangées dans les pages classiques de l’histoire du blues.

            Le Jazz, apparu au 20eme siècle, est une combinaison de musiques africaines et occidentales (musique classique). Citons le grand trompettiste, chanteur, chef d’orchestre et compositeur, Louis Armstrong qui a construit véritablement l’histoire du Jazz. Avant lui c’était Scott Joplin. La chanteuse Billie Holiday dont la première impétration ‘’Starnge Fruit’’ en 1939 a connu un succès bœuf.  

            Le Hip-hop est un style de musique urbain afro-américain, né vers 1970 aux Etats Unis, dans des ghettos et des villes comme new-York, par des noirs, pour protester contre leurs mauvaises situations socio-économiques. Wiclef Jean, d’origine haïtienne est l’un des rappeurs qui font écho partout à travers le monde.
                                                                      Jean Joseph, philosophe

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